L'exposition "
Sauve qui peut le temps", fruit de la collaboration de Monique le Maoult et Martine Elisa Proussov, vit ses dernières heures.
Faites le détour par l'
Espace Saint-Jean à
Melun avant le 7 janvier car elle le mérite.
Elle réunit les oeuvres de
Monique le Maoult et
Martine Elisa Proussov (Cam le Huyhn ayant "declaré forfait") autour d'une thématique qui leur était commune, celle du
temps qui passe. Toutes deux, empruntant des techniques artistiques différentes, tentent à leur maniere d'apprivoiser le temps.
Vestiges végétaux et reliques animales traités en offrandes chez Elisa Proussov nous entraînent dans un univers emprunt de préciosite et de poésie.
La poésie est également présente dans la présentation du "banquet de la vie" réalisée en hommage à André de Richaud.
Elisa Proussov, usant de techniques composites et puisant dans les souvenirs des fêtes de famille organisées à l'ancienne Hostellerie Le Dauphin à Nangis, rend un hommage aux fête
s, aux plaisirs du corps, de l'amitié et de la poésie qui n'a laissé personne insensible, pas même les plus jeunes.
Plus proche de la matière, Monique le Maoult souhaitait mettre en valeur l'esthetisme des pierres usées par le temps.
Dans cet état d'esprit, cette dernière a saisi l'empreinte d'une dalle funéraire presque effacée à Fleury-en-Bière.
Elle nous révélait, lors du vernissage qui se tenait le 24 novembre dernier, avoir été surprise en voyant surgir une arcade sourcillière puis les traces d'un visage.
Le même effet de surprise guette celui qui franchit la salle d'exposition puisque c'est précisement l'oeuvre ainsi realisée par Monique le Maoult qui accueille le visiteur.
N'hesitez pas à en franchir le seuil.
L'exposition est ouverte jusqu'au 6 janvier 2008, de 13h00 à 18h00, et le dimanche, de 14h00 à 18h00.