05 mai 2007

6 mai 2007: journée internationale du rire

Le 6 mai 2007, ce sera le second tour de l'election presidentielle en France.

Ce sera aussi, et ce n'est pas une blâgue, la journée internationale du rire (via Rhône-Alpes sante).

Il n'est pas certain que tout le monde soit d'humeur à rire ... mais bon ...

Quel lien avec la Foire de Paris nous direz-vous? C'est sans doute le plus drôle.

Nous sommes le 5 mai 2007 et nous apprenons déjà via l' ecole du rire que le 5eme plus grand eclat de rire de France a eu lieu à la Foire de Paris le dimanche 6 mai 2007.


La preuve en image: voici la copie d ecran du site


C'est ce qui s'appelle un scoop!

Quoi qu'il en soit, que cela ne vous empêche pas d'aller faire un tour à la Foire de Paris qui se tient à la Porte de Versailles jusqu'au 8 mai 2007.

Pour tout connaître du programme, c'est ici que cela se passe.
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04 mai 2007

A Senart, Vaincre la mucovicidose, c'est aussi une association

Gregory Lemarchal, vainqueur de la Star Academy 2004, est décédé ce 30 avril des suites de la mucovicidose.

Pour lui rendre hommage, TF1 organise une soirée spéciale qui sera diffusée en direct ce vendredi 4 mai 2007 à 20h50.

A l'occasion de l'émission intitulée " Grégory: La voix d'un ange ", professeurs et camarades de promotion de Gregory seront réunis autour de Nikos Aliagas dans le Château de Dammarie-les-Lys.

Au delà de l'hommage à l'artiste, TF1 et endemol souhaitent sensibiliser sur la maladie et lanceront, conformément aux souhaits de la famille de Grégory, un appel aux dons.

Une triste actualité qui nous donne l'occasion de mettre en lumière le combat mené par une association de Sénart mobilisée autour de la lutte contre la mucovicidose: Vaincre la Mucovicidose - Virade de Sénart - Maison des associations - 5 impasse du Moulin à Vent - 77127 Lieusaint.

Cette dernière diffuse des vidéos pour informer sur la maladie et le don d'organes telles que celle-ci:
Rendez-vous précisément sur le blog de Vaincre la mucovicidose Senart pour en savoir plus sur la maladie et la maniere de la combattre.
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29 avril 2007

Melun fait son carnaval les 12 et 13 mai 2007

Le carnaval donnera à Melun l'occasion de faire la fête les 12 et 13 mai 2007.

En préambule des festivités, des animations se dérouleront dans les quartiers (Montaigu, Schuman, Mézereaux, Almont, Jules Ferry et Mail Gaillardon) dès le 9 mai donnant l'occasion aux enfants, principalement, de s'initier notamment aux percussions ainsi qu'à la confection de masques.

Les réjouissances commenceront réellement le 12 mai avec l'animation du Centre Ville et des quartiers par plusieurs associations (Association Bruit et Jongleries, les Major-girls de Vaux-le-Penil, Association Capoeira, Association sans frontière, les Perles d'Orient, Ambiance 77, Association Room, les Choeurs du Mée-Sur-Seine).

Dès 21 heures, la place Saint-Jean accueillera Alexia, Anne-Laure, Carine, Houcine, Mario et Pierre, les anciens élèves de la Starc'Ac, pour un grand concert en hommage à Joe Dassin. L'occasion pour le public melunais de découvrir le spectacle "Salut Joe" que la troupe donnait récemment encore au Cirque d'Hiver dont voici un avant-goût:

Salut Joe
envoyé par visioscene

A noter: la participation active, lors de ces manifestations, des élèves de l'Ecole Pigier Melun Coiffure et Esthétique qui maquilleront les vedettes mais aussi les enfants pendant les festivités.

Place aux Chars, le dimanche 13 mai, qui défileront dès 11h00 dans les quartiers avant la cavalcade dont le départ est prévue à 15h30, Avenue de Meaux.

Ce ne sont pas moins de 17 chars qui composeront la parade réunissant entre autres: l'association des donneurs de sang et les choeurs du Mée, les pirates en musique, la fanfare municipale verneuillaise, les mexicanos, l'école Multisports, les Djoyeux Djales, les Abeilles, les Filigrannes, le groupe folklorique la Gâtinaise, etc ...

Patxi
, actuellement en tournée avec son premier album, clôturera ce carnaval en donnant un concert sur la Place Saint-Jean le dimanche 13 mai à 19h00.
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27 avril 2007

Jazz à Samois: hommage à Michel Petrucciani

Info de dernière minute ... ou presque!

Ce 27 avril, le festival Django Reinhardt rendra un hommage à Michel Petrucciani.

Pour tous les amateurs de jazz, rendez-vous à la Samoisienne à 21h00

Pour en savoir plus sur le programme, direction Fontainebleau country en suivant ce lien.
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26 avril 2007

Un projet de décret sur la surveillance du web met la blogosphère en ébullition



Le 15 avril dernier, Fontainebleau-country attirait notre attention sur un décret visant à accroitre les obligations des hébergeurs de site mais aussi des bloggeurs craignant une dérive vers une surveillance du web participatif et contributif.

Depuis, la presse internet, les blogs et les professionnels se sont émus des dispositions du projet.

Voici les extraits de l'article que Philippe Janet, président du Geste, consacrait au sujet dans le Monde du 20 avril dernier:
Discrètement, en marge de la campagne, le gouvernement prépare un décret qui, s'il était appliqué, tuerait l'Internet "made in France". En effet, sous prétexte de surveiller au plus près les internautes, un décret d'application de la loi sur la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004, exige que les éditeurs de sites, les hébergeurs, les opérateurs de téléphonie fixe et mobile et les fournisseurs d'accès à Internet, conservent toutes les traces des internautes et des abonnés au mobile, pour les délivrer à la police judiciaire ou à l'Etat, sur simple demande.

Au-delà du coût incroyable que cette conservation représenterait, cette mesure ne pourrait que déclencher une défiance immédiate des Français à l'égard de leur téléphone mobile ou fixe, comme à l'égard des acteurs français d'Internet, assassinant instantanément l'économie numérique française, pourtant décrite comme stratégique par nos chers candidats.

Le décret en préparation exprime le fantasme "Big Brother" : tout savoir sur tout et tous, même l'impossible. Selon ce texte, les opérateurs téléphoniques, les fournisseurs d'accès à Internet, les hébergeurs et les responsables de services en ligne (sites Web, blogs, etc.), devraient conserver pendant un an à leurs frais toutes les coordonnées et traces invisibles que laissent les utilisateurs lors d'un abonnement téléphonique ou à Internet, lors de leurs déplacements avec un téléphone allumé, lors de chaque appel ou de chaque connexion à Internet, de chaque diffusion ou consultation sur le Web d'un article, d'une photo, d'une vidéo, ou lors de chaque contribution à un blog.

En substance, devraient être conservés les mots de passe, "pseudos", codes d'accès confidentiels et autres identifiants, numéros de carte bancaire, détails de paiement, numéros de téléphone, adresses e-mail, adresses postales, le numéro de l'ordinateur ou du téléphone utilisé, le moyen d'accès à un réseau, les date et heure d'appel, de connexion et de chacune de leurs consultations ou contributions sur un site Internet.

A tant vouloir être exhaustif, le texte imposerait d'identifier quiconque, en France, aura mis en ligne, modifié ou supprimé une virgule dans son blog, un "chat", ou sur le Web. Techniquement, on peut, certes, tenter de savoir qui s'est connecté à un site et constater sur Internet ce qu'il diffuse à un instant donné.

Mais en cherchant à conserver la trace de la publication d'un contenu qui aura, par la suite, été retiré, le texte impose de facto de mémoriser systématiquement tout ce qui est mis en ligne, modifié et supprimé sur "l'Internet français". De l'avis unanime des spécialistes, c'est économiquement et techniquement impossible. Même les Etats-Unis de George W. Bush et leur "Patriot Act" post-11-Septembre n'ont jamais envisagé pareille conservation ou réglementation, qui soulèverait sans doute l'opinion publique américaine d'aujourd'hui, mais s'opère sans bruit en France.

Le coût, aussi bien pénal qu'économique, d'un tel dispositif serait colossal pour la France. En cas de résistance, ou juste de passivité, la sanction encourue est lourde : les fournisseurs d'accès à Internet ou les sites Internet français qui ne conserveraient pas toutes ces données seront passibles de 375 000 euros d'amende et leurs dirigeants, d'un an d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende, sans compter la fermeture de l'entreprise, l'interdiction d'exercer une activité commerciale, etc.

Lors d'une réunion organisée en catimini le 8 mars 2007 par les ministères de l'intérieur et des finances - le ministère de la justice jouait, une nouvelle fois, les absents -, certains professionnels ont fait valoir, notamment, que cette conservation leur coûterait très cher en stockage informatique et en moyens humains. De plusieurs dizaines de milliers à plusieurs millions d'euros par an de perte nette.

Pourtant, la plupart des sites Web, les Web radios, les blogs, la vidéo à la demande ou mobile, sont encore en quête d'un modèle économique pérenne. Déjà insécurisée par la complexité des enjeux de propriété intellectuelle, l'économie numérique de demain - celle du contenu et pas seulement de l'accès - serait encore fragilisée par une telle surenchère réglementaire franco-française.

En imposant aux entreprises françaises d'être des auxiliaires de justice ou des "indics", l'Etat fragilise tout un pan de l'économie de demain et de la démocratie d'aujourd'hui, en favorisant qui plus est, la domination déjà outrancière des grands acteurs internationaux de l'Internet, qui ne seront pas impactés à l'étranger. Jusqu'alors, seuls les fournisseurs français d'accès à l'Internet et hébergeurs étaient soumis à cette exigence et l'Etat, qui avait promis des compensations financières aux coûts induits par une surveillance des moindres faits et gestes de leurs clients, met tant de mauvaise grâce à s'acquitter des indemnités dues que certains d'entre eux ont renoncé à en réclamer le règlement, préférant envisager la délocalisation pure et simple de leurs activités...

Ces menaces proférées par quelques poids lourds de l'Internet en France font sourire Bercy, qui semble n'avoir pas encore compris qu'Internet est un réseau mondial dont de nombreux prestataires peuvent s'établir et payer leurs impôts presque où bon leur semble.

Il reste que la confusion des genres est totale. Toutes les données conservées seraient accessibles à la police administrative (RG, DST, etc.) comme à la police judiciaire, pendant un an. Les réquisitions administratives pour la "prévention du terrorisme" seraient également conservées un an dans des fichiers tenus par les ministères de l'intérieur et de la défense. Les réponses à ces mêmes réquisitions - nos traces, donc - seraient, pour leur part, conservées pendant trois ans supplémentaires et communicables à la police judiciaire.

Ainsi, des données récoltées sur la base de requêtes administratives initialement motivées par la prévention du terrorisme pourraient se retrouver dans le dossier d'un juge d'instruction en charge d'une affaire de droit à l'image, de diffamation ou de contrefaçon, par exemple, sans que les personnes mises en cause par des traces informatiques vieilles de 4 ans, puissent connaître - ni contester - l'origine ou la pertinence de ces données, ni le contexte dans lequel elles avaient été recueillies, en dehors de toute procédure judiciaire, sans magistrat ni contradictoire, quatre ans auparavant.


Ce projet de décret constitue donc une véritable menace de mort. Il est inquiétant pour trois raisons essentielles. D'abord, le coût. A vouloir faire conserver et restituer par les entreprises, sous peine d'investissements à perte, de prison et d'amendes, des traces qu'elles n'ont pas de raisons ou de possibilité d'avoir, la France créerait une distorsion de concurrence au détriment de sa propre économie numérique, pourtant motrice de notre croissance. Un internaute choisira plus aisément un site non surveillé qu'un site français pour s'informer, même s'il n'a rien à craindre de sa recherche.

Ensuite, la confusion entre le renseignement d'Etat et la justice, qui relègue la séparation des pouvoirs au rang de fiction juridique. Enfin, le risque qu'un tel dispositif ferait peser sur la régularité des procédures judiciaires au regard de notre procédure pénale. C'est-à-dire le risque de priver une politique de sécurité de toute efficacité.

Certes, le gouvernement consultera la CNIL, brandie en épouvantail par les ministères. Mais l'avis de celle-ci, même défavorable, sera dépourvu du moindre effet juridique depuis la refonte de la loi informatique et libertés intervenue en 2004. Certes, l'équilibre entre sécurité, croissance, libertés et efficacité est complexe. Au demeurant, aucune de ces valeurs ne s'illustre dans ce projet de décret, dont la rédaction est aujourd'hui laissée à un consensus entre technocrates et techniciens qui, quels que soient les résultats des échéances électorales, seront encore là demain.

Ce qui pourrait n'être qu'un décret illisible de plus est aujourd'hui une menace de mort pour le développement du numérique en France et pour tous les acteurs concernés de près ou de loin par celui-ci, de la presse aux blogueurs, en passant par la grande distribution, les opérateurs de téléphonie, les fournisseurs de logiciels, les fabricants d'ordinateurs, etc.

Sous prétexte de lutter contre la menace réelle du terrorisme, l'Etat français prend - comme aucun autre - le risque de tuer une part non négligeable de l'avenir du pays, sans aucun état d'âme et dans le silence assourdissant d'une campagne présidentielle omniprésente sur Internet, mais muette sur le développement de l'Internet.


Philippe Jannet est président du Groupement des éditeurs de sites en ligne (Geste).

Le Geste regroupe les principaux éditeurs de sites en ligne français, qu'il s'agisse de portails généralistes (Yahoo ! France, Google), d'organismes ou d'entreprises (INA, UFC Que choisir, Manpower, Comareg, France Télécom, Bouygues Télécom, etc.), ou encore de sites de chaînes de télévision (TF1, France télévision, M6, etc.), de radios (Radio France, Skyrock, RTL, RFI, etc.), d'agences (AFP), de journaux (Le Figaro, Les Echos, Libération, Le Monde, L'Equipe, Le Point, L'Express, Le Nouvel Observateur, Le Parisien et les journaux du groupe Hachette Filipacchi Multimedia, etc.).

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