Le 22 avril prochain, 1,5 million d'électeurs français sur les 44,5 millions d'inscrits (soit un peu plus de 3% des electeurs français selon ZDnet) voteront par la voie electronique sur des machines à voter à l'occasion des élections présidentielles.
Parmi les 82 communes concernées, Cesson et Savigny-le-Temple mais aussi Montereau-Fault-Yonne, Moissy-Cramayel, Villenoy en Seine-et-Marne ont opté pour le vote électronique.
Tandis que certains se penchent sur la manipulation de l'outil, d'autres s'alarment.
En février dernier, le magazine Science et vie consacrait deja un dossier (téléchargeable ici) au sujet.
Désormais, les experts sont rejoints par un certain nombre de partis politiques (PS, UDF, PCF et Verts) qui contestent la fiabilité de cet instrument pouvait-on lire dans la Tribune du 15 avril dernier et, chose relativement inhabituelle, ce sont les informaticiens, traditionnellement plus discrets, qui montent au creneau et pointent du doigt les failles du système.
Itele diffusait récemment un reportage dans lequel un informaticien hollandais démontrait en images la possibilité de pirater les ordinateurs de vote de marque Nedap.
Le site ordinateurs de vote, animé par des informaticiens, a même lancé une petition, le 28 février 2007, qui recueille désormais plus de 72.000 signatures.
Plus encore que le risque de fraude, le système inquièterait d'autant plus que même des experts en informatique ne pourraient pas détecter les fraudes si fraude il y avait.
Le 1er mars dernier à Montpellier, Madame Chantal Enguerhard, Maître de Conférence en informatique à l'Universite de Nantes, s'expliquait lors d'une conference intitulée: "machine a voter=machine à tricher?" découverte via les amis du monde diplomatique.
Parmi les 82 communes concernées, Cesson et Savigny-le-Temple mais aussi Montereau-Fault-Yonne, Moissy-Cramayel, Villenoy en Seine-et-Marne ont opté pour le vote électronique.
Tandis que certains se penchent sur la manipulation de l'outil, d'autres s'alarment.
En février dernier, le magazine Science et vie consacrait deja un dossier (téléchargeable ici) au sujet.
Désormais, les experts sont rejoints par un certain nombre de partis politiques (PS, UDF, PCF et Verts) qui contestent la fiabilité de cet instrument pouvait-on lire dans la Tribune du 15 avril dernier et, chose relativement inhabituelle, ce sont les informaticiens, traditionnellement plus discrets, qui montent au creneau et pointent du doigt les failles du système.
Itele diffusait récemment un reportage dans lequel un informaticien hollandais démontrait en images la possibilité de pirater les ordinateurs de vote de marque Nedap.
Le site ordinateurs de vote, animé par des informaticiens, a même lancé une petition, le 28 février 2007, qui recueille désormais plus de 72.000 signatures.
Plus encore que le risque de fraude, le système inquièterait d'autant plus que même des experts en informatique ne pourraient pas détecter les fraudes si fraude il y avait.
Le 1er mars dernier à Montpellier, Madame Chantal Enguerhard, Maître de Conférence en informatique à l'Universite de Nantes, s'expliquait lors d'une conference intitulée: "machine a voter=machine à tricher?" découverte via les amis du monde diplomatique.
Les plus pressé peuvent prendre connaissance du dossier réalisé par cette dernière ici mais le compte-rendu en images, certes un peu long, vaut vraiment le détour.